Sylvain Prunenec
association du 48

Le fil
Récit parlé-dansé à propos de quelques événements survenus dans mon parcours d’interprète
de Sylvain Prunenec
Dans Le fil, Sylvain Prunenec fait le récit, en mots et en mouvements, d’événements survenus au cours de répétitions ou de représentations de pièces signées Odile Duboc, Dominique Bagouet, Trisha Brown ou Deborah Hay, chorégraphes pour qui il a été interprète.
Le danseur se raconte à travers les regards multiples posés sur lui par ces chorégraphes, à travers les mondes qu’ils et elles lui proposent.
La mémoire et l’oubli, l’intentionnalité ou la déprise, le sentiment d’être un ou multiple deviennent des outils pour le danseur, riches de potentialités sans cesse renouvelées.



Équipe artistique
Production

Chorégraphie, interprétation, textes Sylvain Prunenec
Extraits ou citations d'œuvres :
Dominique Bagouet Necesito
Trisha Brown One Story as in falling
Odile Duboc Insurrection
Deborah Hay "O,O" et Oleg Mimosa
Création 2018
Production
Association du 48 - Ryan Kernoa
Soutien
Festival Format, Ardèche

40 minutes
Résumé détaillé
En 2011, Sylvain Prunenec obtient une bourse d’Aide à la recherche et au patrimoine en danse délivrée par le Centre National de la Danse. Dans cette recherche, il tente d’analyser certains mécanismes de la conscience qui sont en jeu dans les processus d’interprétation en danse, leur possible visibilité, et la capacité du danseur à les susciter ou simplement à les laisser se manifester. La mémoire et l’oubli, l’intentionnalité ou la déprise, le sentiment d’être un ou multiple, deviennent des outils pour le danseur, riches de potentialités sans cesse renouvelées.
Progressivement, grâce à des invitations à des colloques (Les Carnets Bagouet 2013, Association des Chercheurs en Danse 2014), ou à des formes spectaculaires (Le sujet des sujets - Festival d’Avignon 2017), cette recherche a pris la forme d’une performance présentée à l’invitation de Fanny de Chaillé au CND de Lyon (novembre 2018) et au CND de Pantin (juin 2021).
En faisant le récit, en mots et en mouvements, d’événements survenus au cours de répétitions ou de représentations de pièces signées Odile Duboc, Dominique Bagouet, Trisha Brown ou Deborah Hay, le danseur se raconte à travers les regards multiples posés sur lui par les chorégraphes, à travers les mondes qu’ils et elles lui proposent.
Dans ces expériences, il se découvre, se surprend lui-même et se redéfinit sans cesse. Ce faisant, il explore sa propre nature. Celle d’un corps-conscience qui résiste à la fixité (et donc à la mort), entraîné par un besoin vital d’éprouver sa place en tant qu’être vivant et en tant qu’être social, une place à la fois fragile et puissante, instable et obstinée.