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48ème parallèle

Chorégraphie pour longues distances

de Sylvain Prunenec

en collaboration avec Ryan Kernoa et Sophie Laly

48ème parallèle fait suite à la traversée du continent eurasien en 2019 du danseur Sylvain Prunenec.

 

Comme une brume composée d’une multitude de gouttelettes suspendues, le corps du voyageur (qui se déplace lentement) se dilate, s’allège et s’atomise.

Chacun de ses infimes éclats se condense en une couleur, en un son, une odeur. Il fond dans l’environnement et devient lui-même rivière, fourmi ou roc.

Le corps se fait flux, expansion ou chaos.

 

48ème parallèle est un spectacle dans lequel les différents médiums s’assemblent pour réactualiser et réinventer le parcours du danseur- voyageur et témoigner de l’expérience de sa dissipation. 

icône équipe

Équipe artistique

Chorégraphie, interprétation, textes Sylvain Prunenec 

Vidéo Sophie Laly

Espace sonore et musique Ryan Kernoa

Lumière Sylvie Garot
Régie générale et conseil technique Christophe Poux

Création 2021

icône durée

1h00

icône teaser
icône traversée

Penmarc'h

Sakhaline

Production

icône production

Production

Association du 48 - Ryan Kernoa

 

Coproduction

Format Ardèche

Théâtre Louis Aragon, Tremblay-en-France

Les Subs, Lyon
Institut Français de Russie

Soutiens

Département de la Seine-Saint- Denis

FAR WEST, Penmarc'h

dans le cadre de son programme de résidence

Instituts Français

Ukraine, Munich

Alliances Françaises

Banská Bystrica (Slovaquie) et d’Oulan Bator (Mongolie)

Résumé détaillé

Entre avril et octobre 2019, Sylvain Prunenec entreprend une traversée de cinq mois du continent eurasien avec comme ligne guide le 48e parallèle nord, depuis la pointe du Raz en Bretagne, jusqu’à l’île de Sakhaline, précisément jusqu’à la baie de тихая, la « baie tranquille » tournée vers la mer d’Okhotsk et l’océan Pacifique. 

Au cours de cette traversée, il danse, accompagné de deux métronomes, sur des places publiques des villes étapes. La danse est un moyen d’entrer en contact avec les habitants dont il ne connait pas la langue (ou si peu) et qui, la plupart du temps, ne connaissent pas la danse contemporaine. 

L’autre occupation majeure, ce sont les escapades dans la nature. Il marche des heures dans les paysages, s’expose, se frotte littéralement à la végétation, à la terre, à la roche, aux éléments, aux insectes. 

Sophie Laly le rejoint à trois reprises : au début du parcours en Bretagne, puis entre Odessa et Astrakhan, passage vers l’orient, et à la fin du parcours, de Khabarovsk à Sakhaline. Ils filment des marches et des danses dans des paysages tels qu’un palud breton asséché, une steppe vallonnée au pied d’une falaise en Géorgie, un sous-bois touffu et grouillant au bord de la Volga. 

Ryan Kernoa les rejoint à Sakhaline pour capter une série de sons qui complèteront les matériaux - vidéographique, chorégraphique, textuel - collectés durant le périple. 

De cette traversée, Sophie, Ryan et Sylvain rapportent des impressions, des récits et la sensation des immensités vertigineuses : des fleuves comme des bras de mer, la steppe jusqu’au bout du monde et des forêts de bouleaux, de mélèzes et de pins pour s’y perdre.

48ème parallèle est un spectacle dans lequel les images vidéo, les sons, les danses et les mots se combinent pour réactualiser et réinventer le parcours du danseur-voyageur et témoigner de l’expérience de sa dissipation.

ligne séparatrice

48ème parallèle... en voyage

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